Les mots de passe 2016-I

Paestum

 

Bonjour à tous. Découvrons nos gladiateurs plus avant... Il existe deux hypothèses sur l'origine des combats de gladiateurs. Les Anciens étaient unanimes à dire que l'origine des combats de gladiateurs se trouvait chez les Étrusques, qui avaient pour coutume de faire des victimes expiatoires parmi les ennemis vaincus, en les faisant s'entre-tuer pour honorer les mânes d'un défunt illustre. Nicolas de Damas affirme que «les Romains ont reçu des Thyrénniens l'usage d'organiser des combats singuliers non seulement à l'occasion des fêtes mais aussi en guise de divertissement.». Les spécialistes modernes n'interprètent plus cette phrase pour appuyer l'hypothèse de l'origine étrusque, qui n'est pas corroborée par l'archéologie : pour la plupart d'entre eux, suivant en cela l'archéologue Georges Villes, c'est en Italie du sud, en Campanie et chez les Lucaniens, que ces combats sont nés. Les plus anciennes représentations de combats rituels en Italie ont été retrouvées en Campanie dans des tombes lucaniennes à Paestum, datées entre 380 et 320 av. J.-C.. Le caractère funéraire de ces scènes ne fait aucun doute et les joutes de ces «prégladiateurs» sont représentées à côté d'autres jeux tels que des combats de boxe ou des courses de char. Elles ont lieu en présence d'un arbitre et on peut constater, sans autre précision, que le sang coule et qu'un des deux combattants s'est écroulé. Le mot latin munus (pluriel : munera) qui désigne le combat de gladiateurs signifie à l'origine « don » et s'inscrit parfaitement dans ce cadre funéraire.
Quoi qu'il en soit, l'origine de la gladiature semble bien se trouver dans une forme adoucie de sacrifice humain accompagnant les funérailles d'un grand personnage, comme cela se passe dans le chant XXIII de l'Iliade, Homère y racontant qu'après l'incinération de Patrocle, Achille organise des jeux funéraires en son honneur qui comporte une hoplomachie (combat en armes), disputée par Diomède et Ajax.


Pollice verso ou Bas Les Pouces de Jean-Léon Gérôme, 1872.

Vision romantique de la gladiature, le geste du pouce tourné vers le bas pour décider de la mort des gladiateurs est aujourd'hui contesté ; selon des sources iconographiques le signe de la mort se faisait en tendant le pouce, et le reste de la main, vers son adversaire.

Notre mot de passe pour ce mercredi sera "Paestum", le nom d'un site archéologique situé en Italie du Sud en Campanie, qui s'appelait autrefois Poseidonia, du nom d'une cité de la Grande-Grèce.
Bon tournoi à tous,
Jamoni

(Mot de passe du 31/03/2016)

 

armatura

Bonjour à tous! Faisons plus ample connaissance avec ces "gladiateurs" et débarrassons-nous de certaines idées préconçues... et fausses!
Les gladiateurs (du latin gladiatores, de gladius, glaive), signifiant « combattants à l'épée ») étaient dans la Rome antique des combattants professionnels qui s'affrontaient par paires bien définies, chacun des deux adversaires appartenant à une catégorie appelée armatura, dotée d'une panoplie et de techniques de combat spécifiques.
L’origine des combats de gladiateurs se retrouve en Italie du sud, où le combat en armes entre membres de la même famille avait pour but d'honorer la mémoire d'un mort. Les plus anciennes représentations de combats rituels en Italie ont été retrouvées en Campanie dans des tombes lucaniennes à Paestum, datées entre 380 et 320 av. J.-C.


Tombe lucanienne de Pæestum (nécropole de Laghetto).
Peinture conservée au Musée de Pæstum
Au IVe siècle, ils firent l'objet de restrictions par l'empereur Constantin Ier, mesure sans effet réel avant la fin du IVe siècle. Plus que des interdictions, c'est la répugnance des élites à supporter le poids financier des munera à la suite de l’affaiblissement des villes et de la récession économique qui aurait entraîné la disparition des gladiateurs.

Notre mot de passe pour ce mercredi sera "armatura"!
Bon tournoi, Jamoni

(Mot de passe du 24/03/2016)

gladiateur

Bonjour à tous!
Le quotidien des Romains était aussi fait de sport et de divertissements!
Dès la fondation légendaire de Rome (-753), les sports et les jeux occupèrent une place de premier plan en Italie. Les concours gymniques et hippiques en faveur en Grèce ont connu également leurs heures de gloire chez les Romains. Ce peuple inaugura aussi les combats de gladiateurs, jouant ainsi dans l'histoire le rôle d'intermédiaire entre le sport, tel qu'il était pratiqué en Grèce, et les jeux romains.


Combat de gladiateurs


Les Romains étaient réservés vis-à-vis des pratiques sportives grecques et, quant Rome eut envahi la Grèce (au cours du IIe siècle avant J.-C.), les Jeux olympiques déclinèrent rapidement.
Notre mot de passe sera "gladiateur" et malheur aux vaincus!

(mot de passe du 17/03/2016)

fibule

Bonjour à tous! Nous disions donc "quant au paludamentum, il a la même forme, mais en plus large, est de couleur rouge et est réservé au général en chef.  Assimilable à une cape, et proche de la chlamyde grecque, il est retenu à l'épaule par une fibule dont la forme et la taille varient selon les époques. " Eh bien parlons-en et parlons un peu de cette "fibule" romaine!
La fibule (du latin fibula signifiant attache) est une agrafe, généralement en métal, qui sert à fixer les extrémités d'un vêtement. Elle est généralement considérée comme l'ancêtre de l'épingle de sûreté. Utilisées par les Étrusques (VIIe siècle av. J.-C.), les fibules étaient surtout destinées à attacher des vêtements, certaines ayant pu jouer un simple rôle de broche décorative. C'est une amélioration par rapport au nœud ou à la simple aiguille moins fiable et qui se perdait plus facilement. Alors que la « tête » de la fibule était souvent décorée, « l'arc » ou « le corps » lui comportait souvent des décorations plus élaborées et dans certaines cultures ces types de décorations pouvaient avoir des références symboliques ; elles ont pu être associées à un rang, une profession ou différencier les femmes mariées des femmes célibataires, des hommes, des guerriers ou des chefs.
Par exemple, la fibule étrusque de Chiusi datée vers -630 et conservée au Louvre, porte une « inscription parlante » en granulation : « Je suis la fibule de Arath Velavesna, Mamurke Tursikina m'a donnée » Ce sont les marques de propriété et celle du nom du donateur. Certaines fibules romaines ont pu représenter un grade dans l'armée. Les fibules pouvaient aussi jouer le rôle d'amulettes pour conjurer le mauvais sort et certaines étaient déposées dans des sanctuaires, ou sur les autels comme offrandes.
Les fouilles archéologiques ont permis de retrouver de nombreuses fibules en métal (bronze, argent, or, fer) ou ivoire, dont certaines incrustées de pierres précieuses ou richement ornementées.


Fibule romaine dite « en Oméga», construite sur le principe de la boucle de ceinture

Fibules romaines en bronze

Aujourd'hui, les fibules aident les archéologues à dater les couches stratigraphiques qu'ils fouillent et à nous elles serviront de mot de passe : "fibule" donc pour demain...
Et bon tournoi à tous!
Jamoni

(Mot de passe du 10/03/2016)

paludamentum

Bonjour à tous! Comme les Romains, abandonnons la toge  jugée trop encombrante et trop lourde et qui laisse la place au pallium importé de Grèce, grande pièce d'étoffe rectangulaire dans laquelle on se drape. Il existe aussi la lacerna, venue de Gaule, plus courte que le pallium, sorte de cape arrondie retenue par une fibule. Enfin, la pænula, sans manches, avec capuchon, joue le rôle d'une cape imperméable. Les soldats portent le sagum sur la tunique ; c'est une sorte de casaque ouverte devant et dont on rejette les deux pans en arrière ; quant au paludamentum, il a la même forme, mais en plus large, est de couleur rouge et est réservé au général en chef.  Assimilable à une cape, et proche de la chlamyde grecque, il est retenu à l'épaule par une fibule dont la forme et la taille varient selon les époques. Afficher l'image
      d'origine

Nous prendrons ce "paludamentum" comme mot de passe ce mercredi!

(Mot de passe du 03/03/2016)

toge

Bonsoir à tous!  Chez les Hommes Romains, le vêtement de base est aussi la tunique ;une tunique de même coupe que celle des femmes mais un peu moins large et plus courte (elle s'arrête aux mollets). A la maison, à la campagne, l'homme ne porte que la tunique sur un subligaculum (sorte de pagne). Il y a deux tuniques spéciales :a) tunica lato clauo (laticlave) portant deux bandes pourpres verticales, larges pour les sénateurs, étroites pour les chevaliers , b) la tunique brodée (palmata) portée exceptionnellement (pour les triomphes, par exemple). Les gens humbles, comme les esclaves, sortent en tunique et portent souvent l'exomis qui couvre seulement l'épaule gauche et laisse la plus grande partie du buste dégagée ; c'est souvent un vêtement de travail.  Selon la saison, on peut porter deux tuniques (ou plus) superposées.
Quand il sort, le Romain porte la toge (du verbe tegere = couvrir). Ce vêtement vient des Etrusques et symbolise la dignité du citoyen. C'est une pièce en laine, d'abord rectangulaire, puis semi-circulaire (allant parfois jusqu'à six mètres de diamètre !). La draper avec élégance représente une opération longue et délicate. Elle est de couleur blanche mais jaune pour les augures. Le candidat à une élection porte une toge blanchie à la craie (candida). Sous l'empire apparaît la mode des toges de couleur.
Les différentes sortes de toges sont les suivantes :
- la toga prætexta : elle est bordée d'une bande de pourpre et est portée par les enfants jusqu'à l'âge de seize ans et par les magistrats lors des cérémonies officielles.
- la Toge virile (toga virilis): toge généralement de couleur blanc naturel écru (albus).
Les adolescents quittent la toge prétexte et la bulla peu avant ou après dix-sept ans, au profit de la toge virile. L'expression « Revêtir la toge virile » désigne le rite de passage pour les adolescents romains.
- la toga virilis jaune est portée par les augures.
- la toga virilis candida : toge d'un blanc éclatant (toge candide blanchie à la craie) est portée par les candidats à une fonction élective.
- la toga pulla ou sordida de couleur sombre est portée en signe de deuil.
- la toga trabea est une toge pourpre ou composée de bandes de couleurs pour les cérémonies d'apparat de la Rome antique.
- la toga picta ou palmata : toge pourpre brodée d'or portée lors de cérémonies est l'apanage des généraux victorieux qui ont obtenu les honneurs du triomphe.

Pour draper la toge, on plaçait environ un tiers de l'étoffe sur l'épaule gauche, puis on ramenait le reste sur le bras droit, après l'avoir replié d'un tiers par un large pli, on tendait l'étoffe en contournant la poitrine et on rejetait l'excédent sur l'épaule droite. Ainsi disposée, la draperie formait sous le bras droit un pli en demi-cercle, le sinus.
 
C'est la "toge" qui nous servira de mot de passe pour ce mercredi !

(Mot de passe du 24/02/2016)

palla

  Bonjour à tous! Poursuivons notre découverte du quotidien des Romains et plus particulièrement de leur habillement! Nous avions laissé nos Romaines avec leur stola bordée de pourpre et brodée dans le bas, drapée autour des épaules...  Quand elle sort, la femme drape sur la stola une palla, sorte de très grand châle couvrant les épaules et descendant jusqu'à la taille. En public, ou pour se protéger du soleil, elle peut ramener sur sa tête un pan de la palla.
Ces vêtements de dessus sont souvent en cotonnades (venues des Indes) mais vers la fin de la République vient la mode des vêtements en soie car la soie se prête facilement à toutes les teintures. C'est une importation fort coûteuse pour le Trésor public car la soie, à l'état brut, est transportée du pays des Sères (Chinois du Nord) à travers le pays des Parthes (Babylonie et vallée de l'Euphrate) jusqu'en Syrie, où elle est dévidée et tissée par des ouvrières des ateliers de Damas ou de l'île de Chio (rarement à Rome au début). On fabrique avec cette soie des tuniques si légères qu'elles dévêtent plutôt qu'elles n'habillent, disent les moralistes....


Statue de Livia Drusilla , portant une stola et une palla.


Cette "palla" sera notre mot de passe cette semaine ...

(Mot de passe du 17/02/2016)

tunique

Bonjour à tous!  Laissons les Romains à leurs agapes et voyons maintenant comment ils se vêtaient... Commençons par les vêtements féminins !
Le vêtement féminin diffère peu d'ailleurs du vêtement masculin. On se sert, à propos des vêtements de dessous, du nom d'indumentum (vêtements qu'on enfile) et pour ceux de dessus, on emploie le terme d'amictus (vêtements dans lesquels on s'enveloppe).
 Le vêtement de dessous est la tunique, composée de deux pièces de laine cousues, ménageant des passages pour la tête et pour les bras. Elle est resserrée à la taille par une ceinture qui la fait blouser. Cette tunique est assez longue et peut descendre jusqu'aux talons (tunica talaris).

                                                                     
 En guise de soutien-gorge la femme porte sur la tunique (et non directement sur la peau) une écharpe roulée en un cordon long et partout de même épaisseur, serrée sous la poitrine, appelée strophium.
 Sur la tunique la femme porte une stola parfois bordée de pourpre et brodée dans le bas. Cette stola est drapée autour des épaules, ramenée un peu au-dessus de la taille et un pan est porté sur l'avant-bras gauche.
Nous nous servirons de cette  "tunique"  comme mot de passe demain 10 février...

(Mot de passe du 10/02/2016)

atrium

Bonjour à tous! Pénétrons plus avant dans la maison romaine! La cuisine existait bien dans les maisons romaines. On trouve toujours, dans les maisons, un emplacement pour la cuisine, séparée du reste des pièces. Peu de maisons, cependant, possédaient un cellier.
Dans les maisons romaines primitives, c'est l'atrium qui servait de cuisine. Ce foyer, situé au centre de la maison, a survécu longtemps dans les campagnes.
Le mot atrium viendrait de la ville d'Adria selon Varron. Une autre théorie avance que le mot atrium est tiré de l'adjectif latin ater, qui signifie noir, noirci et suggère donc que l'atrium primitif était la pièce unique de la maison, dans laquelle on cuisinait, provoquant ce noircissement.


Atrium romain avec fontaine et bassin

Dans un coin de la pièce se trouve un fourneau de forme rectangulaire avec un espace intérieur voûté pour accueillir le combustible. La partie supérieure contient des braises sur lesquelles sont placées les casseroles et les marmites, posées sur une grille. De plus en plus, on adapte la cuisine à des modes de cuisson variés et sophistiqués. On doit souvent cuire plusieurs repas à la fois.
Les ustensiles sont en bronze, mais, le plus souvent, chez les gens modestes, la batterie de cuisine reste en terre cuite. Dans la cuisine romaine, il existe un ou deux mortiers : un premier, grand et profond, où l'on écrase le grain avec un fort pilon, et un autre, plus petit et moins profond, dans lequel, avec un pilon plus petit, on écrase des légumes ou des épices. Enfin, il semble que les romains aimaient beaucoup décorer les plats.
Évidemment, il n'y avait pas d'eau courante dans la cuisine! On avait à sa disposition un vaste bassin muni d'un puisoir (Sorte de vase, de louche ou de seau qui sert à puiser).

Notre mot de passe pour mercredi sera cet "atrium" !

(Mot de passe du 03/02/2016)

triclinium

Bonjour,
Chez les Romains, l'alimentation est déjà proche de la nôtre!  Les gens riches consomment des fruits et légumes, comme les pommes, le raisin, les pêches, les fraises, les châtaignes, les figues, la soupe au chou, les pois chiches, etc. Ils mangent également de la viande et du poisson. Ils utilisent différents ingrédients : huile, pain, poivre, fèves, oignons, ail, olive, farine, miel.
Ils boivent du vin et de l'eau. Ils filtrent le vin avant de le boire et le coupent largement d'eau.

Dans les familles aisées, on mange dans la salle à manger (le triclinium).
Le midi, ils sont assis et le soir plutôt couchés, mangeant par exemple sur des lits recouverts de plumes.
Ils mangent avec leurs mains, mais ils ont des couteaux pour couper leurs viandes et des cuillères pour se servir.
Le Triclinium désignait généralement chez les Romains la salle de réception ou salle à manger d'une domus, comportant une table et des lits de banquets.

                                                                                                                                            
La table, ronde ou carrée, appelée « mensa », occupe une position centrale. Elle peut être fixe, comme peuvent l'être les lits eux-mêmes. Dans ce cas, ils sont en maçonnerie. Trois lits (« lectus triclinaris ») sont disposés en fer à cheval autour de la table, le dernier côté restant libre pour le service. Chaque lit peut recevoir trois personnes, couchées transversalement vers la table. Les convives s'appuient sur le coude gauche. Leur situation autour de la table était régie par des règles strictes. Lorsqu'on se trouve face aux couchettes, le lit de gauche, qui s'appelle «lectus imus» (lit du bas), accueille le maître de maison et sa famille. Le lit central, qui s'appelle « lectus medius », accueille les invités que l'on souhaite honorer. La meilleure place est à gauche et s'appelle « locus consularis ». Le lit de droite, qui s'appelle « lectus summus » (lit du haut), est destiné aux autres convives. Des variantes plus simples se composaient de deux lits (« biclinium ») face à face.
La bienséance voulait que les enfants et les jeunes filles qui prenaient part au repas soient assis au pied des lits. La maîtresse de maison pouvait aussi dîner assise, ce qui lui accordait la distance propre à sa respectabilité, et lui facilitait la surveillance du service.
Le triclinium pouvait aussi être installé en extérieur, dans une cour ou un jardin, pour les dîners d'été avec des lits en maçonnerie.

La maison de Neptune et d'Amphitrite à Herculanum est un exemple de triclinium d'été bien conservé, luxueusement décoré d'un nymphée et de mosaïques murales.

Ce "triclinium" sera notre mot de passe pour ce mercredi!

(Mot de passe du 27/01/2016)

prandium

Bonjour, après la cène, ce sera aujourd'hui le "prandium"
Les familles romaines  aisées font trois repas par jour.

  • Le matin (jentaculum) : ils mangent du pain et du fromage.
  • Le midi (prandium) : c'est un repas léger.
  • Le soir (cena) : c'est le repas le plus important.

                                                                 

Ce prandium est encore utilisé chez nous dans le jargon médical en terme d'analyse que l'on qualifie de "à jeun" ou "post- prandiale"(forme adjectivée)  ou "post -prandium" (forme nominale)... pour l'analyse sanguine faite après le repas de midi!

(Mot de passe du 20/01/2016)

cène

Parlons maintenant un peu de l'alimentation dans les familles aisées... Les gens riches consomment des fruits et légumes, comme les pommes, le raisin, les pêches, les fraises, les châtaignes, les figues, la soupe au chou, les pois chiches, etc. Ils mangent également de la viande et du poisson et utilisent différents ingrédients : huile, pain, poivre, fèves, oignons, ail, olive, farine, miel.
Ils boivent du vin et de l'eau. Ils filtrent le vin avant de le boire et le coupent largement d'eau.

Les familles aisées font trois repas par jour.

  • Le matin (jentaculum) : ils mangent du pain et du fromage.
  • Le midi (prandium) : c'est un repas léger.
  • Le soir (cena) : c'est le repas le plus important. [qui est passé à la postérité  avec le tableau fameux de Léonard de Vinci- la Cène]
La cene leonardo da vinci

La Cène (terme issu du latin cena, « repas du soir, dîner ») est le nom donné dans la religion chrétienne au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze disciples le soir du Jeudi saint, avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion, et trois jours avant sa résurrection. Après avoir célébré avec eux la Pâque, il institua l'Eucharistie - selon trois des quatre évangiles canoniques - en disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».

Cette "
cène " sera notre mot de passe en ce mercredi 13 janvier!

(Mot de passe du 13/01/2016)

Céleri

Laissons pour quelques temps nos légionnaires romains vaquer à leurs conquêtes et revenons à Rome pour y vivre au quotidien!  Et commençons par l'alimentation !

La cuisine romaine de l'antiquité était relativement sobre jusqu'au IIIe siècle av. J.-C. Les Romains ne mangeaient alors que des mets très simples comme des bouillies et des préparations à base de céréales. Il existait même des lois qui punissaient celles et ceux qui se livraient à des banquets trop copieux.

À partir du IIIe siècle av. J.-C., des officiers romains ramenèrent de leurs conquêtes en Grèce et en Orient de nouveaux aliments qui allaient influencer et améliorer la cuisine romaine. Ces nouvelles découvertes poussèrent les familles les plus riches à organiser des repas de plus en plus riches et variés, agrémentés de produits exotiques rares et chers. La cuisine devint alors un art, ce qu'elle n'était absolument pas auparavant. Les produits exotiques étaient réservés aux familles les plus aisées. Mais pour la majorité de la population romaine, l'alimentation était essentiellement constituée de céréales comme l'orge et le blé.
 
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Parmi d'autres produits, les Romains appréciaient le céleri, le thym, les grains de coriandre, les baies de genièvre, l'origan, le poisson, le vin, etc.

Notre mot de passe ce mercredi sera:  "céleri"  et mettez bien l'accent !


(Mot de passe du 06/01/2016)

Date de dernière mise à jour : 07/05/2018